Si l’église est traditionnellement au centre du  village, ce n’est pas le cas à Pressins. Construite sur une hauteur peu habitée, elle est visible de loin.

Comme beaucoup d’autres, elle est rebâtie au XIX^e siècle, l’ancien édifice étant trop vétuste. Le matériau choisi, y compris pour son clocher, est le même que celui des maisons de la région : le pisé.

Placée auparavant sous le patronage de saint Eusèbe, elle devient l’église Saint-François de Sales. Le dernier prêtre qui loge dans la cure proche est le père Duchêne. C’est lui qui, très modestement, va commencer avec une simple pioche, la construction de la nouvelle route menant à l’église. Après sa mort en 1960 l’enclos du presbytère est détruit.

L’escalier extérieur puis le crépi, et récemment, l’accessibilité pour les personnes handicapées donnent à l’extérieur de l’église son apparence actuelle. Son éclairage  nocturne sur les faces Nord et Est amplifie sa visibilité.

Les lavoirs étaient des lieux indispensables pour les ménagères.

Même si la corvée de lessive était fastidieuse, ce moment était aussi l’occasion de lien social très fort.

Il n’était pas rare de les voir occupés comme abri par des vagabonds qui dormaient à même le sol sur un lit de paille ou quémandant dans les fermes voisines.

Six lavoirs existaient sur la commune :

– au village de Fallamieux,

– à Faisseau,

– au Sablon,

– vers le pont de la Bièvre à Tercinet,

– à Champ Fleury,

– au Village près des écoles.

Seuls subsistent ceux de Faisseau et du Sablon.

Celui du Village abrite aujourd’hui le four.